DAMIEN

J’invite aussi les hommes à faire ce stage…

 

Cet homme aime le clown

 

 

J’ai adoré ce stage avec Manuel!

Pourquoi ? D’une part, par la découverte de la Gestalt, un mot compliqué qui veut dire des choses simples, à savoir un retour constant au ressenti, au contact avec soi, à notre être intérieur et à notre essentiel. A notre corps aussi. Ce qu’on ressent dans notre corps, que notre corps ressent avant même notre tête, ce qu’on pressent, qu’on « intuitionne », et qu’on n’écoute pas assez souvent. Ici, on est invités à cela, constamment. Et c’est bon.

C’est aussi un stage de développement personneldonc d’évolution et de transformation. Mais ce n’est pas juste un éveil/une transformation qui se fait pendant le stage, c’est aussi une invitation à la transformation ; les outils qu’on expérimente ensemble sont aussi là pour poursuivre notre transformation une fois rentrés chez nous. Et ça c’est rare. Et fort. Ce retour à la Vie et au Vivant en nous qui précède notre pensée, et qui est tellement puissant, est quelque chose de merveilleux et de terriblement naturel. Presque sauvage. Tellement naturel que souvent, dans nos sociétés pensantes, bien-pensantes ou trop-pensantes, trop « calculantes », on passe complètement à côté ! Parfois toute une vie d’ailleurs je crois. A côté de sa vie dans ce qu’elle a de vivant et de fort. Sous influence idéologique ou autre, on peut en effet parfaitement vivre déconnecté(e) de soi et le rester. Les connexions technologiques, extérieures à nous, nous poussent parfois aussi paradoxalement dans ce sens-là. Ici, il s’agit de connecter et de reconnecter à soi et à son rapport au monde. Au présent.

La mise en contact et l’entretien du contact avec soi et avec les autres ? C’est tellement fort. Tellement essentiel ! Quand on mentalise trop, malheureusement on se coupe de ça. Et de ce que ça a de bon, d’intense et de vrai. On fonctionne uniquement avec ce qu’on a « au-dessus des yeux », c-à-d avec notre cerveau en réflexion, plutôt qu’avec l’ensemble de notre corps, de notre être et de notre ressenti. Et on se perd ! Au lieu de suivre et d’oser suivre ce que disent notre corps, notre cœur et nos désirs profonds. Ici, à la fois lors des échanges en cercle et dans le travail scénique, le retour à de la perception pure, au simple, à l’essentiel est encouragé par Manu. Du très simple. Du vrai. Du fondamental. Manu est lui-même à l’écoute de son ressenti et en éveil pour nous guider le plus justement possible. Il est là, présent pour nous et avec nous. Et on ressent, nous, cette chaleur et cette force intérieure qu’il dégage et qui nous donne confiance. Il nous parle aussi, parfois peu pour laisser faire et agir naturellement, parfois plus pour nous aider à avancer.

Le clown… pourquoi le clown ? Moi comme comédien, travailler avec l’outil du clown me réjouissait. D’autant que je l’avais encore assez peu pratiqué comme tel. Mais la plupart des stagiaires n’étaient pas comédiens. Donc, pour moi, ici, le clown (via le nez rouge) apporte surtout une dimension humaine et une forme de relativité ; clownesque, ou plutôt clownante, face à toutes des situations parfois tragiques et éprouvantes qui se vivent sur la scène. Le clown est ici un « outil thérapeutique » crucial, qui apporte une distance assez géniale quand ce qui se vit ou ce qui a été vécu peut paraître parfois insupportable. On rit beaucoup, on s’amuse, à la fois sur scène et dans le public ; car ce qui est douloureux, une fois amplifié dans la vérité de chacun, et grâce au clown, peut se libérer et devenir quelque chose, aussi, de joyeux. Et de beau. Et ça c’est formidable.

Je précise encore 2 choses au sujet du clown, qui me paraissent importantes. Car il peut, je crois, vraiment intriguer ou effrayer au lieu de rassurer. D’une part, en stage, on n’utilise pas tout le temps le clown et le nez rouge, je dirais environ à 50% du temps. C’est surtout chacun(e) qui vient avec qui il/elle est, son vécu, son bagage, le but n’est pas du tout de fabriquer des personnages. Ce n’est pas un cours de comédie. D’autre part, dans le même ordre d’idée, le clown n’est pas ici un « objet de spectacle », comme on peut le trouver dans les stages de clown-théâtre par exemple. Nul besoin donc ni d’avoir déjà pratiqué, ni d’être un rigolo qui connaît plein de blagues pour goûter à l’outil proposé. Pas du tout. L’outil amène et cherche à amener de la profondeur, non de la franche rigolade. Qui pourtant, régulièrement, émerge lors des séances de travail. C’est ça qui est subtil et à la fois magique.

Ce stage est une véritable transformation, dont il ne faut pas avoir peur puisqu’elle nous concerne. C’est nous qui grandissons de l’intérieur et qui évoluons. Certes, ce n’est pas toujours facile ni sans douleur. Mais même de la douleur, nous sommes invités à ne pas avoir trop peur puisqu’elle est en mouvement. Délibérément. Elle aussi se transforme au fil des expériences. Tout est en mouvement, à chaque instant du stage. Comme à chaque instant de notre vie.

Cela concerne-t-il toutes les souffrances et toutes les douleurs/blessures ? Tous les blocages ? 

Oui, je crois. Pour tout ce que j’ai pu vivre de fort et d’intime en stage avec les autres, et qui reste confidentiel par accord préalable, je peux dire qu’il ne me paraît pas y avoir de limites à ce qui est « traité », éprouvé et confronté ici, en vue de sa transformation. Et donc aussi de sa libération. C’est fort. Et ça a été vraiment loin, parfois. J’ai été ému souvent, et aussi assez épaté.

La « Clown Gestalt », c’est bien ? Oui, l’outil qu’utilise et que propose Manu est puissant. Et sa façon de guider et de confronter est à la fois très bienveillante, très sécurisante, mais aussi ferme. Même si sa voix est douce et agréable, il sait ce qu’il fait et pourquoi il le fait. Il sait que la vie va rejaillir, doit rejaillir de nos blocages ; il sait que toute douleur et toute épreuve peut se transformer (et peut donc être surmontée) ; il sait qu’il peut se passer et qu’il va se passer des choses. Et les émotions fortes qui libèrent ne lui font pas vraiment peur. Son ambition et son exigence professionnelles sont aussi gages de la qualité du travail effectué : il ne veut pas conforter pour conforter. Caresser dans le sens du poil quelqu’un qui est inhibé(e) sur son chemin, ce n’est pas trop son créneau ni sa volonté. Il se doute que d’autres pourront le faire mieux que lui. Lui essaye d’apporter avec générosité et avec cœur le meilleur de lui-même pour que nous, stagiaires, nous transformions vers le meilleur de nous-mêmes. Ou tout le moins vers le plus vivant de nous-mêmes. Nous permettant d’affronter le passé dans l’ici et maintenant, et nous donnant des clés vraiment efficaces pour mieux appréhender l’ici et maintenant de demain. Mais Manu n’est pas un magicien ni un hypnotiseur, il y a un vrai travail qui doit s’opérer entre lui et nous.

C’est en quelque sorte un nouvel art de vivre qui nous est présenté ici. Ou disons plutôt qui est expérimenté et vécu ici par nous, car nous ne sommes pas en situation de « spectateurs d’une conférence ». Chacun se mouille à son tour et aussi régulièrement en groupe. C’est de l’action. Et on a tous un peu peur (souvent) avant de monter « sur le plateau », dans le creuset du travail, là où ça vit fort et où ça agit/transforme fort. Mais en général, une belle expérience se vit et une libération s’opère. Une belle transformation. A condition d’en avoir l’envie. Car c’est bien en-vie que l’on vient et en-vie que l’on ressort de ces aventures.

Est-ce toujours « du lourd » ? Et si c’est léger comme évolution? Est-ce moins bien ? Non, c’est formidable aussi. Du léger peut vouloir dire énormément, en fonction des parcours de vies et des difficultés/souffrances rencontrées. Il n’y a pas de recherche de performance. Chacun avance à son rythme, aidé et coaché par Manu. Il/elle est également porté(e) et entouré(e) par un groupe qui avance ensemble. Les deux dynamiques sont complémentaires et synergiques.

Si je devais ne retenir qu’une seule chose, une seule clé apportée ? La voie du ressenti, la voie du clown, de l’intuition et de la simplicité. Vécue et expérimentée de l’intérieur. Complémentaire à celle du mental et de la pensée, mais tellement plus naturelle, plus essentielle, plus vraie, plus spontanée, plus vivante ! Il n’y a pas à le faire car nous sommes des êtres complets mais, personnellement, si je ne devais en choisir qu’une, de voie, malgré mon parcours universitaire assez poussé, moi je choisirais celle-là ! Car c’est une voie qui me paraît naturellement plus joyeuse et plus heureuse que l’autre… souvent trop désancrée ou désaxée. Elle m’apparaît en tous cas comme vraiment prioritaire à l’autre, dans la perspective de mon bonheur et de mon épanouissement.

A qui je conseille ce stage et cette rencontre? A tout le monde. Qui a entre 20 et 100 ans. Tout qui est prêt à faire un travail et qui a confiance en une transformation, en des évolutions possibles. Qui en a envie en tous cas. Qui aime découvrir, changer et évoluer. Ou qui aimerait le faire. Ce qui est apporté ici est un réel « pluss » pour l’être dans son quotidien, face aux épreuves, et au service de ses aspirations. Je dirais même une « refonte » quelque part et une renaissance autre. Une « restructuration individuelle » au sens « Gestalt » du terme. Les échanges sont passionnants et l’aventure est intense. Donc, moi je dis : « Oui ! Allez voir ! Vous pouvez y aller en confiance! Ça vaut vraiment la peine ! » Et j’ajouterais encore : « C’est un très beau cadeau pour vous-même, pour votre entourage, et pour votre rapport à la vie et au monde ! » « Vous en sortirez changés, ceci n’est pas une blague ! »

Merci à toi Manu, d’avoir initié tout cela et de le développer au quotidien,

Merci  à mes partenaires de stage, qui sont devenues de vraies amies suite à cette belle aventure.

Damien.

PS : J’invite aussi des hommes à faire ce stage. Car en général, il y a beaucoup de filles, comme l’expérimente Manu (et c’est vrai: moi, j’étais seul garçon pour 6 filles !). Bon déjà, allez-y les hommes car il y a beaucoup de filles ! ça peut donc vous plaire. Mais aussi, le fait qu’il y ait aussi des hommes apporte une énergie en plus et complémentaire. Les hommes de demain ne sont-ils pas ceux qui sauront aussi partager et exprimer leurs émotions ? Pas uniquement pour faire plaisir à leur femme, à leurs amis ou à leurs collègues, mais d’abord et avant tout parce que ça leur fera vraiment du bien, à eux !